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Bien préparer la saison estivale pour son cheval

 

Le printemps arrive avec le retour des beaux jours, la montée des températures, de l’herbe dans les prairies… et également des insectes et autres joies estivales, qui requièrent une vigilance sur certains points afin que cette saison se déroule au mieux pour les chevaux.

 

Les insectes

A la belle saison, les insectes font leur retour et peuvent être source d’ennuis. Lorsqu’ils se posent sur les chevaux, ces derniers s’agitent plus ou moins violemment selon leur sensibilité et les types d’insectes. Ainsi, les chevaux passent plus de temps et d’énergie à les chasser, ce qui peut être à l’origine d’une fatigue et/ou d’une nervosité inhabituelle. Outre ces désagréments, les insectes peuvent être vecteurs de maladies: dermatite estivale, virus de l’anémie infectieuse, bactéries, trypanosome (parasites), ce qui demande des moyens de lutte efficaces contre les insectes, afin de les prévenir. Pour cela il existe des répulsifs en spray, protections physiques (couverture, masque), pièges à insectes, ou bien des solutions simples comme mettre son cheval à l’abri aux heures les plus chaudes, laisser ses crins plus longs, ou encore ajouter un peu d’ail dans sa ration afin de repousser ces vilaines bêtes!

Le soleil et les fortes chaleurs

Certains chevaux, notamment ceux à la peau claire et aux yeux bleus, sont plus vulnérables face aux rayons UV: la crème solaire est de mise pour les protéger et des masques anti-UV existent pour leurs yeux. Les chevaux atteints de pathologies respiratoires sont également plus sensibles en été : pensez à bien les abreuver et les inciter à rester à l’ombre. Avec les fortes chaleurs, l’hydratation est d’autant plus importante que le cheval peut doubler sa consommation d’eau jusqu’à 80 litres par jour. Afin de savoir si votre cheval est correctement hydraté, vous pouvez faire le test du pli de peau en pinçant la peau au niveau de l’épaule : si la peau ne se remet pas en place en moins de 3 secondes, le cheval est déshydraté. De plus, l’eau distribuée ne doit pas être trop froide afin d’éviter le risque de coliques. Il est également bon de laisser une pierre à sel à disposition pour compenser la perte en électrolytes due à la transpiration. Enfin, pour éviter le coup de chaleur, il est important d’adapter la séance de travail avec le cheval pour ne pas lui demander un effort trop intense et de travailler aux heures les plus fraîches de la journée. Il est aussi possible de le doucher régulièrement pour l’aider à réguler sa température corporelle qui se situe entre 37.5°C et 38°C au repos.

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Les comportements hormonaux

Les jours rallongent et marquent le début des chaleurs chez les juments dont le comportement peut se modifier et aussi attirer les entiers: vérifiez l’état de vos clôtures pour anticiper l’arrivée d’un entier ou la fugue de la jument! Lors de promenades en extérieur, il convient également de rester vigilant si vous êtes en compagnie d’entiers ou si vous en croisez sur votre chemin : évitez de les laisser se sentir et ne vous éternisez pas si vous sentez l’agitation monter.

L'alimentation

Le début de la saison estivale est une période critique, au cours de laquelle peut survenir une fourbure alimentaire provoquée par l’herbe abondante et riche en glucides. Si votre cheval a des difficultés à se déplacer, une attitude campée au repos, un sabot chaud, avec un pouls bien ressenti au niveau du paturon, il peut être atteint de fourbure. C’est une urgence médicale qui nécessite l’intervention d’un vétérinaire ! A l’inverse, lorsque l’été est bien installé, l’herbe grillée n’est plus assez nutritive ; il convient alors de complémenter la ration du cheval avec du foin et/ou des aliments adaptés.