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© IdJ

L’hiver arrive et il n’est pas sans conséquence sur nos chevaux.  En effet, une attention toute particulière doit être portée sur l’hébergement, l’alimentation, l’état de santé et également sur le travail de votre cheval durant cette saison afin de respecter ses besoins et d’assurer son bien-être.

Le protéger face aux variations climatiques

Le cheval adulte a une zone de confort thermique qui se situe entre +5°C et +25°C : dans cette fourchette de température le cheval ne fournit aucune dépense énergétique supplémentaire pour maintenir sa température interne. Cette zone se situe chez nous aux alentours de +25°C ; ce n’est donc pas parce que l’on a froid que le cheval aussi ! En revanche, il faut rester vigilant aux vents froids et à la pluie qui, en aplatissant le poil, diminuent le pouvoir isolant de celui-ci.
Afin de protéger vos équidés en période hivernale, il est important de leur fournir un abri : naturel (arbres, haies) ou non, celui-ci doit surtout être orienté contre les vents dominants.
Pour la couverture, il convient d’agir au cas par cas. Le grammage (g/m²) et le type de couverture (imperméable ou polaire) seront différents selon les conditions climatiques, la condition physique du cheval, l’intensité de son activité, son lieu de vie ou encore l’épaisseur de son poil.

Modifier son alimentation

Pour se réchauffer en hiver, le cheval va devoir utiliser davantage d’énergie qu’il trouve dans sa nourriture ; il faut adapter sa ration. L’idéal est de proposer du foin à volonté dans un râtelier car ce dernier ne retient pas l’eau et empêche ainsi le foin de pourrir. Pour l’abreuvement, il faut s’assurer que l’eau dans l’abreuvoir n’est pas gelée.

Prendre soin de ses pieds

L’humidité et le froid peuvent provoquer une irritation au niveau du creux du paturon qui apparaît sous forme de pli horizontal : on parle de crevasses. Cela devient problématique lorsque la bactérie Dermatophilus congolensis est présente dans la boue car elle entraine une infection dans les crevasses et provoque la gale de boue. Les symptômes sont des croutes suintantes, une peau rouge, une chute de poils ou encore un gonflement des membres qui peut provoquer une boiterie. Il est possible de la traiter à l’aide de savon et pommade antiseptique ; n’hésitez pas à vous rapprocher de votre vétérinaire.
Les sols humides peuvent également être responsables de fourchette abîmée : elle dégage une odeur désagréable et semble molle au toucher. Après avoir nettoyé, séché et traité, il convient d’appliquer du goudron en prévention pour empêcher l’eau de passer, et éviter la récidive.

Adapter sa séance

Les températures hivernales vont demander un échauffement plus long que d’habitude, pour le cheval et pour nous, pour éviter les blessures. Il faut aussi adapter son travail selon l’état des sols : attention aux terrains boueux et routes qui peuvent être glissants !
Enfin, si le cheval a transpiré, il devient plus vulnérable au vent et au froid : il faut le laisser sécher dans un box ou frotter de la paille contre lui pour accélérer le processus.

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