L’accès à des zones particulières

La randonnée sous toutes ses formes est souvent synonyme de liberté et de beauté. Ainsi, les randonneurs sont souvent tentés d’emprunter des itinéraires les menant vers des paysages d’un attrait particulier.

Ces zones particulières qui sont dépositaires d’un patrimoine naturel, font toutefois l’objet d’une réglementation spécifique afin de protéger ce patrimoine.

En forêt

La possibilité de circuler en forêt dépend du statut du chemin emprunté. Dans tous les cas, le Code forestier interdit strictement de circuler à l’intérieur des peuplements forestiers.

Les voies publiques sont ouvertes à tous les usagers y compris les cavaliers à moins qu’un arrêté l’interdise pour des raisons environnementales ou de sécurité. Le code de la route s’y applique. Le propriétaire n’ouvre les voies privées au public que s’il l’autorise.
>Cheval Nature – L’accès à la forêt

Les littoraux

Les communes réglementent généralement l’accès à ces espaces naturels en vertu de leur pouvoir de police. Pour tout renseignement et avant toute promenade sur la plage, il est nécessaire de contacter la mairie ou la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement (DREAL) dont relève le littoral en question.

L’accès des cavaliers sur les plages peut être soumis soit à :

  • une interdiction totale,
  • une autorisation à certaines heures de la journée ou à certaines périodes de l’année,
  • une autorisation permanente. Un panneau aux abords de la plage peut indiquer les horaires d’ouverture ou l’interdiction d’aller sur la plage avec les chevaux. En règle générale, les collectivités limitent l’accès aux plages aux heures de marée basse et de faible affluence afin d’éviter tout accident. En particulier avec les baigneurs pendant la période estivale.

Les biotopes

De même, il existe des aires géographiques délimitées et caractérisées par des conditions particulières qui hébergent une faune et une flore spécifiques, appelés biotopes. Le Préfet peut prendre des arrêtés de protection pour réglementer ou interdire certaines activités afin de prévenir la disparition de certaines espèces. Ces arrêtés peuvent concerner la circulation et la pratique d’activités sportives et de loisirs.

Les parcs nationaux

Dans les parcs nationaux, la consultation de la charte du parc ou de son site internet est nécessaire avant toute planification de randonnée. Une réglementation spécifique peut s’appliquer notamment dans « le cœur » du parc au sein duquel la circulation du public peut être interdite et ce, quel que soit le moyen emprunté. A titre d’exemple, la randonnée équestre est possible dans le parc national des Cévennes qui propose 400 kilomètres d’itinéraires balisés.


Pour plus d’information, consulter le site des parcs nationaux : parcsnationaux.fr. Le Plan départemental des espaces, sites et itinéraires (PDESI) relatifs aux sports de nature recense les espaces, sites et itinéraires où
s’exerce l’ensemble des sports de nature. Il inclut le Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR).
Les itinéraires inscrits dans ces plans peuvent emprunter des voies publiques ou privées. Même si ces voies n’affectent pas exclusivement la pratique sportive, elles protègent beaucoup. La suppression d’un chemin au PDIPR doit forcément entraîner la proposition d’un itinéraire de substitution.

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Extrait de l’Estafette 138