– Par FFE Ressources
Connaître son niveau technique
Il est préférable de commencer par des sorties encadrées par un enseignant et sur des itinéraires connus. Ce dernier devra prendre en compte le cavalier le moins expérimenté dans la préparation de la promenade afin de garantir la sécurité de tous… En cas de sortie non encadrée, chaque cavalier doit prendre en compte ses possibilités et celles de sa monture, connaître les règles de circulation, adapter son allure à la situation, respecter les distances de sécurité afin d’éviter tout accident. Le Permis Cheval, ouvert à tous les cavaliers titulaires du Galop 4, est un bon moyen de faire le point sur son niveau technique en terrain varié.
Adapter son équipement
Le cavalier doit impérativement porter un casque aux normes en vigueur, ce qui suppose qu’il comporte le marquage CE. Il peut sauver la vie du cavalier et protéger des intempéries et des branches basses. La tenue doit également être adaptée : porter des gants ; choisir des vêtements confortables mais couvrants pour protéger les bras, et près du corps pour éviter les risques d’accrochage. Si le cavalier porte un imperméable en cas de pluie, il doit préalablement habituer sa monture afin de ne pas l’effrayer en le dépliant ou s’il flotte au vent. Pour être vu à la nuit tombée, le cavalier doit se rendre visible au moyen d’un gilet ou de bandes réfléchissantes, une lampe frontale ou encore des catadioptres. En termes de matériel, afin d’éviter le risque de pied coincé dans l’étrier, le cavalier peut opter pour des étriers dits de sécurité qui s’ouvrent en cas de chute ou pour des étriers à coque qui empêchent le pied d’avancer.
Point sur les casques
Les casques mis sur le marché avant le 5 novembre 2014 doivent comporter l’étiquette « CE EN 1384 ». Les casques mis sur le marché après cette date doivent simplement comporter le marquage « CE ». Pour une protection optimale, il est recommandé de respecter la date d’expiration inscrite sur la notice du casque. En cas de choc, le casque doit impérativement être remplacé.
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Tenir compte de l’environnement
Le cavalier doit également composer avec les conditions extérieures : l’accessibilité de l’itinéraire, la configuration des espaces traversés, la météo, la saison ou encore les heures de la journée. Par exemple, si les conditions annoncées sont mauvaises (tempête, canicule…), il est plus sage de reporter la sortie. Sans équipement spécial, il faut prévoir de rentrer bien avant la tombée de la nuit. Afin de randonner dans de bonnes conditions, le site GeoCheval.com propose à tous les cavaliers de consulter des itinéraires balisés et entretenus. De même en période de chasse, les sorties extérieures doivent faire l’objet de précaution : porter un gilet réfléchissant et accrocher des clochettes pour signaler sa position.
Prévenir son entourage
Le cavalier doit rester joignable et localisable à tout instant, et pouvoir alerter si besoin. A cette fin, il doit toujours emmener un téléphone chargé, contenant les numéros à appeler en cas d’urgence. Il est indispensable de prévenir un tiers de son départ, de son itinéraire et de l’heure de retour prévue. Le cavalier doit également se munir d’un justificatif d’identité et de monnaie.
Bon à savoir
Prendre sa licence fédérale permet au cavalier de bénéficier des assurances nécessaires : une assurance responsabilité civile pour les dommages qu’il pourrait causer à des tiers ; une assurance individuelle accident pour les dommages qu’il pourrait subir et pour lesquels aucun auteur n’est identifié. Les garanties contenues dans ces assurances sont des garanties de base, que le cavalier peut compléter en souscrivant des garanties complémentaires.
Crédit photo intro ©E.Minodier